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     Randonnée en vélo 
	 
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     22 septembre au 29 septembre Je me ferai plus discret sur cette semaine; c’est un peu une parenthèse sur les «routes de Jeanne d’Arc», qui appartient à la sphère de l’intimité. Je ne pouvais aller en France sans revoir des amis de longue date. J’avais planifié quelques jours à Roanne jusqu’au lundi pour repartir sur Lyon. Mais il faut dire que mes amis de Roanne sont vraiment intégrés dans leur milieu. Le samedi, j’accompagne E. S. à une journée organisée par l’Ordre des Palmes Académiques, dont elle est membre. C’est la plus ancienne des distinctions honorifiques françaises décernées à titre civil; elle fut créée en 1808 par Napoléon d’abord pour souligner les mérites universitaires, puis le dévouement du personnel de l'Éducation nationale et les non-enseignants qui ont rendu des services dans les domaines plus vastes de la culture et des activités éducatives et périscolaires. L’avant-midi se passe au musée des beaux-arts et d’archéologie Joseph DÉCHELETTE sur le thème de la faïence particulièrement; une spécialiste qui nous a amenés à distinguer celle de Roanne qui se développe sur des thèmes de la vie du pays d’avec celle de Nevers, à la manière italienne avant de renouer avec ses propres thèmes et motifs. Après un repas gastronomique digne des circonstances, le groupe se rend à la médiathèque pour une réception organisée par le restaurant les TROISGROS Père & Fils sur le thème de la gastronomie roannaise à travers le dernier siècle. Ma planification des prochains jours sera chamboulée au cocktail qui suivra la réception. Mon amie E. me fait rencontrer Mme F. du groupe Arcadia, association qui gère un ensemble de services d'aide au maintien à domicile pour les personnes confrontées à la perte d'autonomie. D’un sujet à l’autre, nous abordons celui des nouvelles technologies de l’information et de communication (N.T.I.C.). Sa préoccupation porte sur l’utilisation des N.T.I.C. comme facteur de modification des façons de communiquer et de lutter contre l’isolement. Nos vues se rencontrent vite. Et elle est fortement intéressée à ce que nous nous rencontrions pour poursuivre la discussion et envisager ma participation au forum du 16 octobre via la vidéo-conférence. Le hic, c’est que Mme F. ne peut nous rencontrer que le mardi 26 septembre autour d’un repas au restaurant. Gêne et intérêt se confrontent un moment et j’accepte, un œil sur le visage d’É. Entre-temps, j’en profite pour lire des livres à caractère politique qu’É. me passe, en particulier, sur Mitterand. Je retourne lire des revues à la Médiathèque et je prends plaisir à rouler sans but à travers les rues planes de Roanne. Un après-midi que je me rends à la gare pour m’informer des heures du train, au moment où je m’engage sur la bordure du trottoir, la roue avant du vélo refuse de monter et je fais une plongée digne des meilleurs cascadeurs; des automobilistes s’arrêtent pour vérifier si je m’étais blessé. Le mardi, la rencontre a lieu avec un conseiller en communication et les modalités de participation sont fixées, la seule inconnue étant le lieu de la video-conférence; on s’entend que ça devra être dans les environs de Chambois, puisque je dois y être absolument le 15 octobre. Après le repas, É. m’amène chez un ami bijoutier pour faire réparer, et ce gratuitement, mon bracelet de montre qui s’est brisé pendant la visite du musée. Le mercredi matin, je pars pour Lyon par train (16 $ pour une distance de 89 km) avec mon vélo, laissant mes bagages à Roanne. La ville de Tarare et les monts lyonnais se déroulent comme sur un écran; je suis à la fois émerveillé devant ce paysage grandiose et triste de ne pouvoir l’apprécier en vélo. Je coucherai deux soirs à Lyon chez la mère d’É., Mme L., c’est elle et son mari qui nous avaient loué leur villa en 1970, lors de notre séjour à Lyon ma femme et moi. Je profite de ces trois jours pour revoir le vieux Lyon, le parc de la Tête d’Or au million de roses, la basilique de Fourvière, la rue de la République et, évidemment, «la villa» qui domine Lyon 9e. 
 Le jeudi soir, je suis reçu à souper chez la famille S.; ma femme avait enseigné à leurs filles en 1970 et, depuis, nous avons conservé de bons liens. Le vendredi de mon départ, C. et F. me reçoivent à déjeuner à St-Cyr au Mont d’Or, à une bonne heure de vélo en pleines côtes. La rencontre s’étire jusque vers dix heures et je retourne errer dans les rues de Lyon, me rappelant mes souvenirs d’antan, et ce, sous une pluie intermittente. C’est une ville toute rajeunie et proprette que je retrouve, grâce à la construction récente du métro. Le train pour Roanne est à 18 h; avant de monter, je m’achète une pizza toute chaude sur la rue Victor Hugo. 
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     30 septembre É. m’offre de me conduire en auto jusqu’à Lapalisse, ce qui m’évite les monts bourbonnais, si beaux soient-ils. 
 À 11 h 15, j’enfourche le vélo pour rouler les 110 km qui me séparent de Nevers, une longue randonnée après une semaine plutôt tranquille. Il fait beau et sec; je peux rouler en chemise. Je soupe à 10 km de Nevers et j’arrive à 18 h au camping municipal, le même que la dernière visite et au coût de 30 FF. Toutefois, le propriétaire m’informe qu’il ferme ce soir. Je ne suis pas surpris; la plupart ferment le 15 septembre, certains le 30 et quelques-uns le 15 octobre. La tente dressée, je lis une demi-heure à la brunante. Il est 20 h 04. Je rentre dans ma tente pour écrire, à la lumière de ma lampe de vélo; les batteries sont faibles, je vois à peine. 
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     1 octobre Cette nuit, j’ai bien dormi; le sac à couchage qu’É. m’a donné est très chaud. Lever à 6 h 30, le temps de démonter la tente et de déjeuner, je pars à 8 h pour Fourchambault; à Cours les Barres, j’entre dans le Cher, sur une route très plane, qui longe en grande partie le canal latéral de la Loire: le panorama est magnifique. Le ciel est radieux, bien que ce soit frais, probablement, 19e C. La tentation est grande de prendre beaucoup de photos et, comme j’enlève mes lunettes, les montants demeurent souvent serrés par mon casque de vélo; ce qui devait arriver arriva, l’un d’eux se rompt; j’essaierai d’en trouver un dans une lunetterie lundi; en attendant, je fais les réparations nécessaires. Je visite La Charité, m’attardant surtout au Prioré fondé en 1059 par Hugues de Semur, abbé de Cluny. Il est 13 h 05; je prends un bon dîner chez «À la Sauvette» pour 111 FF (22,85 $): j’avais besoin d’un repas consistant avec un steak et un bon vin. Puis, je prends la route de Sancerre. 16 h; j’arrive à St-Satur près de Sancerre. 66 km depuis ce matin mais, dans l’ensemble, c’a été une route très facile. Je m’installe sur un terrain de camping, en principe fermé; seuls des vendangeurs y résident; ici c’est le vin sancerrois; les coteaux sont habillés de vignes. Demain, avant de partir pour Gien, j’irai faire un saut à Sancerre; actuellement, j’ai plutôt le goût de m’arrêter et de lire. Je solidifie mon montant de lunettes avec du ruban gommé gris que je traîne. 20 h 07, je rentre dans la tente pour la nuit; on annonce de la pluie pour demain après-midi; en autant que je puisse décamper sans pluie. Une soixantaine de km me sépare de Gien. Je lis longtemps au son de la musique. 
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     2 octobre Il a plu cette nuit; ce matin, c’est nuageux; il est 8 heures, je fais ma toilette et je file sur Gien. Il est 10 h 05, je dépose à Léré une lettre pour la famille. Je suis à 32 km de Gien où je coucherai; pas encore de pluie. La route est extraordinaire longeant toujours le Canal latéral de la Loire. Quitter le Cher pour entrer dans le Loiret, c’est quitter la plaine pour les collines, du moins jusqu’à Briare où je suis arrivé à 13 h. Tout en dînant, debout sous l’abri d’une ancienne station d’essence, je revêts pour la première fois mes habits de pluie. À Briare, c’est le pont d’eau pour faire passer le canal latéral de la rive nord à la rive sud de la Loire qui frappe l’imagination: du jamais vu. 
 Il est permis de l’emprunter à pied ou en vélo. De Briare à Gien, c’est plat comme la mer; mais un vent de face m’empêche d’en jouir totalement. Sur la route de Gien, j’arrête visiter le château de Brisson sur Loire; mais il est fermé; mais les machines de guerres médiévales exposées dans les douves du château sont uniques et méritent l’arrêt. J’arrive à Gien vers 15 h. Le temps de trouver le «Camping touristique de Gien» à 3 étoiles (40 F 50) et de dresser la tente, je retourne à l’Office du tourisme pour occuper un poste Internet accessible gratuitement, mais il est d’une lenteur plus qu’exceptionnelle; je ne peux répondre à tous les messages, d’autres personnes attendent. Je vais visiter le musée de chasse appartenant autrefois à Anne Beaujeu. C'est à Gien, et probablement dans cet ancien château, que Jeanne d'Arc écrivit la célèbre lettre aux Tournaisiens pour les inviter au sacre de Charles VII. Aujourd’hui le nom de Gien reste associé à la faïence. On doit à Louis XIV l’essor de la faïence en France. Obligé de financer ses campagnes militaires, il décréta la fonte de toute la vaisselle en or et en argent, ce décret touchait tout autant le roi lui-même que toute la Cour; du jour au lendemain, la faïence remplaçait l’orfèvrerie. Je reviens lire les autres messages sur Internet. Sur recommandation de l’Office du tourisme, je me rends à un super marché pour acheter mon souper et mon déjeuner: une banane pour demain, une baguette de pain, deux cuisses de poulet chaudes (12,5 francs) et une demi-bouteille de Bordeaux à 12 francs. Je vais prendre l’habitude d’acheter comme ça de la nourriture cuite et chaude, guère plus chère que de la nourriture en boîte, que ne je supporte plus. Après le souper, je lis un peu et je rentre sous la tente à 20 h 15 pour écrire au son d’une musique classique. Je lirai un peu avant de dormir. 
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     3 octobre Il est 20 h 10. Je suis dans la tente, prêt à dormir. Je suis à Châteauneuf sur Loire, une petite commune de 3 à 4 000 habitants. C’a été une belle journée ensoleillée mais fraîche, 16 ou 17e C. La route de Gien à Châteauneuf est plane comme une mer calme, avec à peine un petit vent nord-ouest. Un vrai plaisir, qui fait oublier les montagnes des basses Vosges ou de Varsy. Le moderne et l’ancien se déroulent au rythme de 20 km à l’heure en moyenne. J’arrive à 11 h à Sully. Comme d’habitude, je m’adresse à l’Office du tourisme. À visiter: le château de Sully, ministre des Finances d’Henri IV de Navarre. Beau château de style militaire, comme, enfant, on s’en imagine un. Il est midi quand je sors du château; comme il y a des bancs qui donnent sur la Loire, j’en profite pour dîner. La vue est exceptionnelle. Je trouve dans mon sac une boîte de sardines (très bonnes, comme chez nous), du fromage, un reste de baguette de pain et je prends le temps de me faire chauffer un café; comme dessert: des biscuits aux pépites de chocolat. Pendant le dîner, un Parisien est venu me trouver; comme moi, il fait des randonnées assez longues en vélo et sous la tente. C’est un passionné de Jeanne d’Arc; il a fait les trois randonnées proposées par le centre Jeanne d’Arc. Il était très connaissant sur Jeanne d’Arc. Après des suggestions de lectures de sa part, je file sur Châteauneuf sur Loire. La route est encore très plane. Dès la traversée du pont, on propose une voie cyclable pour Châteauneuf; je m’y engage, puisqu’elle longe le bord de la Loire. Après 6 km de route, je vois la sacoche de devant droit se détacher et rouler sur la piste, endommageant en même temps mes freins avant: le boulon qui fixait le support à la fourche du vélo a cassé. Il faut dire que l’asphalte n’est pas lisse comme ici; on le remarque plus en vélo; la vibration a sûrement affaibli à la longue le boulon. Avec de la corde en nylon et du ruban gommé gris, je réussis à fixer le support temporairement et de façon relativement sécuritaire; à St-Benoît sur Loire, je rencontre sur la voie cyclable un moine bénédictin qui me dit que je pourrai facilement trouver quelqu’un à Châteauneuf pour réparer le tout. Ce moine connaît bien St-Benoît du Lac pour y avoir séjourné quelque temps. Je décide donc de coucher à Châteauneuf. Un camping est annoncé dès l’entrée de la ville et il est ouvert. 
 À l’accueil, j’expose mon problème de sacoche. On va chercher le propriétaire du camping qui est, par hasard, un spécialiste en vélo; il avait tous les outils pour faire la réparation: d’abord enlever la partie du boulon encore dans la fourche du vélo. À son étonnement, les boulons sont en aluminium; j’en profite pour changer ceux des autres supports pour des boulons en acier. Tout ce travail gratuitement, la réparation des freins comprise. Ouf ! je me sens soulagé. La tente montée, je vais visiter la ville; je m’arrête à l’église St-Martial et à la Halle Saint-Pierre, ancien hangar à bateaux. Je me rends au supermarché et, en revenant, je m’arrête chez un opticien pour faire réparer mon montant de lunettes. Encore chanceux, il me trouve un montant presque semblable pour me dépanner, gratuitement encore. À 18 h, je rentre au camping; je lis jusqu’à 19 h avant de souper; au menu: baguette de pain, fromage et jambon frais avec une petite bouteille (250 ml) de Bordeaux. 
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     4 octobre Je quitte Châteauneuf à 8 h 30, toujours sur la piste cyclable qui longe la Loire. Plus plat que ça, c’est impossible. Le temps est nuageux; on annonce de la pluie. J’espère me rendre à Orléans avant la pluie. Il me reste une vingtaine de km. Je fais un bref arrêt à Jargeau, ville importante de la randonnée Jeanne-d’Arc. C'est le 12 juin 1429 que Jeanne d'Arc y chasse les Anglais avec 5000 hommes. Durant l’escalade de la muraille, elle sera blessée à la tête par une grosse pierre. Sur la route d’Orléans, chemin très élevé, surplombant même les toits de maisons, je rencontre une classe-nature sur le bord de la Loire. L’enseignant m’explique que Napoléon III en 1840 avait ordonné la construction de cette digue justement pour contrôler le débordement de la Loire. Ouvrage titanesque à cette époque! Cette piste cyclable me conduit au cœur d’Orléans, traversant le Loiret et la Loire. Premier réflexe: l’Office du tourisme pour m’informer du camping et du centre Jeanne d’Arc. Je règle d’abord le camping, vu la menace de pluie; il est situé à 8 km du centre-ville, à Olivet, très bons services, propre. C’est un camping municipal à 2 étoiles: 27.50 FF. Je monte la tente, dîne et, vers 14 h 30, je retourne au centre-ville où je visite d’abord la maison où Jeanne d’Arc a logé lors de son séjour à Orléans. Vidéo sur la vie de Jeanne d’Arc et excellent «son et lumière» à partir de maquettes illustrant la prise d’Orléans. De là, la réceptionniste me prend un rendez-vous avec Olivier Bouzy du Centre Jeanne d’Arc, à qui j’avais déjà écrit par courriel au Québec. Je l’ai rencontré un bon trois quarts d’heure, échangeant sur le livre de Caritini que j’avais lu avant de partir et dans lequel il trouve beaucoup d’erreurs sur les faits de Jeanne d’Arc. 
 Par la suite, je me promène sur la rue Jeanne d’Arc et sur la place où se dresse une fière statue de Jeanne d’Arc. J’ai droit à environ 5 minutes de pluie, le temps d’ouvrir mon parapluie; ce sera la seule pluie de la journée. Je rentre au camping vers 18 h; je prends ma douche, lave mon linge et soupe. Ce que je déplore, c’est que, dès 20 h, il fasse déjà noir et qu’il n’y ait pas de lieu éclairé; c’est le cas de la plupart des campings. Et le matin, la clarté ne vient pas avant 7 h 45. Avant de dormir, j’écoute la radio tard dans la soirée. 
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     5 octobre Ce que j’avais cru être une petite journée de quelque 50 km en sera une plutôt de 95 km. Elle commence par la pluie. En fait, il a plu toute la nuit jusqu’à 6 h ce matin. Je démonte la tente et déjeune sous un ciel qui n’annonce rien de bon. Je me prépare à toute éventualité et, avec raison, parce que je ne suis pas encore monté sur mon vélo que la pluie reprend, pas abondamment toutefois. Elle durera à peine une heure et, petit à petit, le soleil s’installe pour la journée. J’arrête d’abord à Cléry pour visiter l’immense basilique Notre-Dame (pour une si petite commune de 2700 habitants) de style gothique flamboyant, où l’on retrouve le riche cénotaphe de Louis XI, à qui l’on doit en 1465 la reconstruction de l’église après sa destruction par les Anglais en 1428. Jeanne d’Arc est passée par Cléry en 1429 avant de se rendre à Orléans. À 16 km plus loin, je passe du la rive nord de la Loire pour visiter Beaugency qui a aussi été délivrée par l’armée de Jeanne d’Arc. Une belle statue commémore ce fait. 
 Je continue ma randonnée sur la rive nord, sur une piste toujours aussi plane. Je maintiens une moyenne de 20 km/h malgré le vent que je dois affronter. J’arrive à Blois vers 15 h 30. Je ne m’y attarde pas; j’avais déjà visité le château avec la famille. Je vais à l’Office du tourisme pour trouver un camping et un fournisseur Internet; il y en a un à la bibliothèque municipale; mais elle est fermée le jeudi. Je me rends au bar l’Étoile: le poste est occupé, je prends une bière en attendant, mais je désespère d’autant plus que la propriétaire me dit que le branchement est mauvais. Et je dois songer à rejoindre le camping prévu sur la route de Tours à 16 km de Blois, heureusement que la route est toujours belle, longeant la Loire. Je profite d’un supermarché pour faire le plein pour le soir et le demain. Rapidement, le ciel s’assombrit et je fais le dernier km à mon camping sous la pluie, fine mais poussée par le vent. Quand je sors du bureau d’accueil, elle cesse de tomber et je peux monter la tente et souper sans pluie, le ciel se dégageant par la suite. Menu au souper. Entrée: raisin noir. Plat principal: jambon, camembert, pain, tomate, le tout accompagné d’un 250 ml de Bordeaux. Dessert: yogourt nature, biscuit au coconut et café. Je lis une bonne heure assis sous un réverbère et, à 21 h, j’entre sous la tente; la nuit s’annonce très froide. 7 ou 8e. Il est 21 h 45 et je ferme ma lumière pour la nuit. 
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